Nguyễn Tri Phương (1800 – 1873)

Nguyễn Tri Phương


1873..

Francis Garnier



j'ai tous les pouvoirs. La France, en avance.. (McAleavy, page 129)
ces mots , Francis Garnier les a lus plusieurs fois. Le jeune officier est en tête d'une drôle armée, 10 européens et le reste, des mercenaires.. ils avancent vers la citadelle de Hà Noi avec l'appui des frégates





le 20 / 11/ 1873, il entra dans la citadelle comme un touriste. Ses mercenaires ne servirent à rien mais la puissance des canons tirés depuis les frégates créa la panique générale chez les défenseurs. Les dégâts furent énormes: le débâcle de 2.000 soldats, le gendre de Nguyen Tri Phuong, le prince Nguyễn Lâm tué, Nguyễn Tri Phương  fut blessé mais refusa les soins de l'armée française. Sa réponse:
"Bây giờ nếu ta chỉ gắng lây lất mà sống, sao bằng thung dung chết về việc nghĩa"  Vivre d'une façon misérable? Il vaut mieux mourir dans la sérénité

deuxième réponse: il refusa la nouriture et s'éteignit après un mois le 20/12/1873 à l'âge de 73 ans.
Son corps et celui de son gendre Nguyễn Lâm furent amenés au village natal (Đường Long (Chí Long), xã Chánh Lộc, huyện Phong Điền, Province Thừa Thiên).. L'Empereur Tự Đức ordonna une cérémonie funéraire digne d'un héros national et rédigea une oraison funèbre pour les 3 morts héroïques (Nguyễn Duy, Nguyễn Lâm, Nguyễn Tri Phương).

Nguyễn Tri Phương avait connu 3 batailles avec l'armée française (1858, au port de Da nang puis 1859, la défense de la citadelle Gia Dinh, 1873, sa dernière bataille à Hà Nôi)



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